Le Belge doit de plus en plus faire face à des soucis financiers

Le Baromètre de la Sérénité Financière, une initiative de NN en collaboration avec le bureau d'études indépendant Indiville, démontre que plus d'un Belge sur 5 se fait du souci pour sa situation financière.  Ce chiffre n'a jamais été plus élevé.  L'inquiétude a surtout augmenté chez les femmes et les pensionnés.

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    En octobre 2021, le Baromètre de la Sérénité Financière a été calculé pour la cinquième fois. 1.008 Belges entre 18 et 79 ans ont participé à l'enquête en ligne.  Cette étude démontre que l'Index de la Sérénité Financière est de 59,4.  Cela est comparable aux résultats des enquêtes précédentes, où il oscillait toujours autour de 60.  Nous constatons également une constante claire concernant la satisfaction de la vie :  nous évaluons notre bonheur à 6,8 sur 10, un chiffre qui est pratiquement resté identique tout au long des différentes éditions du Baromètre de la Sérénité Financière.

    Il est notable que le Belge se fait clairement plus de soucis financiers qu'auparavant.  Ainsi, 49% s'en font pour l'augmentation du coût de la vie.  Ceci est encore plus prononcé chez les femmes (57%) que chez les hommes (41%).  De même, 31% sont inquiets pour une perte de revenus suite à la maladie, le burn-out, l'incapacité de travail, le chômage ou un décès.  Une assurance Revenu garanti permet de vous assurer contre la perte de revenus suite à une incapacité de travail causée par la maladie ou un accident.  L'étude démontre clairement que celui qui a souscrit une telle assurance, s'en fait nettement moins pour une éventuelle baisse de revenus.

    En général, 22% des Belges ont des problèmes financiers.  Ce chiffre n'a jamais été aussi élevé depuis la première enquête.  En comparaison :  au cours d'une précédente enquête en mars 2021, il s'élevait à 17%.  Il y a surtout une forte augmentation chez les pensionnés (de 9 à 21 %) et chez les femmes (de 16 à 24%).

     

    Les femmes s'en font plus que les hommes

    Il n'est pas étonnant que les femmes s'en fassent plus que des hommes.  Les précédents baromètres ont déjà démontré que les femmes ont moins souvent une épargne-pension, qu'elles profitent moins d'une pension complémentaire via leur employeur et qu'elles possèdent en général aussi moins d'actions, fonds, obligations ou autres produits financiers.  La différence avec les hommes est surtout considérable entre 35 et 49 ans.  À cela s'ajoute bien sûr l'augmentation du coût de la vie et la pandémie de corona, qui a provisoirement rendu impossible le redémarrage de certains secteurs.  Ce cocktail d'éléments nourrit assurément l'inquiétude financière des femmes.

     

    Il y a également une grande préoccupation chez les pensionnés

    La situation financière après la retraite inspire également de l'inquiétude aux Belges.  31% en sont très inquiets, tandis que 40% ont peu de soucis à ce sujet.

    Et qu'en est-il des pensionnés eux-mêmes ?

    • 28% des Belges déclarent que leur pension légale ne suffit même pas pour financer leurs dépenses de base.
    • 41% sont incapables de maintenir leur niveau de vie d'avant la retraite.
    • Un quart des plus de 65 ans dispose au maximum de trois mois de réserve d'épargne.
    • 38% des Belges de plus de 65 ans s'inquiètent que les autorités ne pourront à l'avenir plus continuer à payer les pensions.

    Les pensionnés qui ont du mal à joindre les deux bouts, peuvent rester actifs et se faire des à-côtés.  Sous certaines conditions, ils peuvent même le faire sans limite.  Mais tout le monde n'est pas en état de le faire, par exemple pour des raisons de santé.  Pour cette raison, il est important de déjà prendre ses précautions au cours de sa carrière active et d'épargner pour plus tard.  Cela peut se faire de différentes manières :

    • Plans de pension pour les salariés
      • Épargne-pension :  épargner pour votre pension avec un avantage fiscal
      • Épargne à long terme :  également pratique pour épargner pour votre pension, tout en profitant d'un avantage fiscal.  Vous pouvez dans beaucoup de cas verser une prime plus importante que pour l'épargne-pension.
      • Assurance de groupe :  épargner pour une pension complémentaire via votre employeur.
      • Pension libre complémentaire pour travailleurs salariés (PLCS) :  ici aussi, il s'agit d'une épargne pour une pension complémentaire via votre employeur, où la prime est déduite de votre salaire net.
    • Plans de pension pour les indépendants

    En outre, vous pouvez investir dans un bien immobilier ou placer votre argent dans des produits d'assurance de la branche 23.  Une telle assurance de la branche 23 comprend un peu plus de risques, mais elle vous offre la perspective d'un plus haut rendement qu'un compte d'épargne.  Faites-vous bien conseiller par un courtier en assurances.

     

    Les soucis financiers ont un impact sur la santé

    Cette étude renvoie également à la ‘Financial Anxiety Scale’.  Il s'agit d'un index qui indique dans quelle mesure les gens qui ont des soucis financiers ont intérêt à être orientés vers des experts ou des assistants sociaux, parce que les tracas financiers peuvent conduire à des problèmes de concentration, d'insomnie, d'irritabilité accrue, ... Cette Financial Anxiety Scale démontre que 38% des Belges s'en font souvent ou toujours pour leurs finances.  Chez 29%, cela conduit à une fatigue presque chronique.  18% déclarent ne pas pouvoir en dormir.

    Il est important de noter que le fait de disposer de réserves d'épargne et d'un faible endettement fait une grande différence.  Celui qui dispose d'un tel coussin financier et qui a peu ou pas de dettes à rembourser, a clairement moins de problèmes de santé.  Dans cette optique, il est donc également important de commencer à temps à épargner pour plus tard.

     

    Calculez de combien d'argent vous devrez disposer quand vous serez à la retraite.

     

     

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