Devenez un as de l'épargne et de l'investissement

Le bon vieux livret d'épargne offre la sécurité, mais aussi un faible rendement. Pour vous donner une idée : si vous avez déposé 100 euros sur un livret d'épargne il y a 10 ans et n'y avez pas touché depuis lors, ces 100 euros (malgré les intérêts perçus) ne valent plus aujourd'hui que 83 euros. La raison ? L'inflation, la perte du pouvoir d'achat, tout devient plus cher ... Bref, votre argent perd de sa valeur.

Devenez un as de l'épargne et de l'investissement
Dans cet article

    Dès lors, ne vaut-il pas mieux investir son argent ? Le placer dans des actions, des fonds et/ou des obligations est assurément une bonne alternative si vous n'en avez pas besoin dans l'immédiat. Investir permet d'obtenir un rendement potentiellement plus élevé, mais comporte aussi des risques.

    Les informations ci-dessous vous aideront à vous y retrouver dans le monde de l'investissement. Nous y abordons notamment votre sérénité financière, nous vous initions à la bourse et nous vous montrons les avantages et les pièges de l'investissement. Enfin, nous aimerions terminer par "l'investissement durable", qui sera à nouveau une tendance majeure en 2022. Prenez le temps de lire les informations et les conseils que nous avons rassemblés, et mettez toutes les chances de votre côté pour épargner et investir !

    1.

    Qu'en est-il de votre sérénité financière ?

    Commencez par vérifier votre score de sérénité financière

    Il existe bel et bien une relation directe entre le bonheur, la situation financière et la sérénité. Le fait d'être satisfait de sa situation financière booste le bien-être mental. De plus, plus vous vous sentez serein face à l'avenir, plus vous avez de chances d'être heureux. Il est donc essentiel de combiner ces deux aspects.

    Curieux d'évaluer votre niveau de sérénité financière ? Dans ce cas, sachez que vous pouvez l'objectiver via notre ‘Baromètre de la Sérénité Financière’. Faites le test sans attendre, et même plus : comparez votre score à celui du Belge moyen et profitez ensuite de conseils avisés d'experts fiables de NN. De quoi vous libérer de vos inquiétudes et vous donner un surcroît de confiance.

    Qu'entend-on précisément par résilience financière ?

    Ce n'est pas au moment où vous prendrez votre retraite que vous devrez vous préoccuper de votre situation financière, c'est dès à présent que vous devez surveiller votre budget de près. Si vous gérez bien vos finances tout au long de votre vie active, vous serez déjà en très bonne voie.

    Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, car ce ne sont pas les défis qui manquent. On distingue quatre types de résilience sur lesquelles on peut s'appuyer pour envisager l'avenir avec sérénité : financière, intellectuelle, sociale et mentale. C'est évidemment la première que nous allons aborder en détail.

    La résilience financière se manifeste dans différents domaines :

    • Avant tout : disposer de suffisamment de liquidités (cash).
    • Se prémunir contre les revers financiers au moyen d'un coussin d'épargne ou d'une assurance.
    • Prendre les dispositions dès aujourd'hui pour pouvoir profiter plus tard d'une pension sans souci
    • Constituer des réserves afin de pouvoir mener la vie que l'on souhaite. Comment ferez-vous si vous avez envie d'entreprendre un voyage autour du monde, de vous accorder un congé sabbatique pour reprendre des études ou de vous consacrer à du bénévolat ?

    Élaborez un plan financier qui tient la route

    Un plan financier prend en compte les différentes composantes de votre patrimoine, vos projets et vos plans pour l'avenir. Sur la base de ce plan, identifiez ensuite les éventuelles lacunes avec l'aide d'un expert : faut-il procéder à certains ajustements, y a-t-il suffisamment de perspectives d'avenir ?

    Bref, il s'agit de faire une analyse approfondie de votre situation patrimoniale, de vos revenus et de vos dépenses, des risques en cas de maladie, d'incapacité de travail, de pension et de décès

    C'est un fait : celui qui élabore un plan financier (et qui s'y tient réellement…), est plus serein face à son propre avenir financier. Mais comment s'y prendre pour le faire de manière judicieuse ? Commencez par vous poser 3 questions centrales :

    1. Quelle est ma situation financière actuelle ? Bref, faites le point sur vos revenus, vos dépenses et vos avoirs.
    2. Quels sont mes projets à court et/ou plus long terme ? En ce qui concerne le long terme : vous pouvez trouver sur mypension.be une estimation précise de votre future pension légale et la date à laquelle vous pourrez effectivement prendre votre retraite. Vous y trouverez également le montant de pension complémentaire que vous avez déjà épargné via votre employeur ou votre activité indépendante.
    3. Ai-je une assurance vie (voir plus loin) et/ou une assurance de groupe ?

    Découvrez via le lien ci-dessous comment élaborer votre propre plan :

    Comment établir mon plan financier?

    Remarque importante : il est essentiel d'évaluer et d'adapter régulièrement votre plan financier. Et ce en fonction de l'évolution de votre situation financière (par ex. nouveau job avec un salaire plus élevé) mais aussi familiale (par ex. agrandissement de la famille).

    En résumé, votre plan financier suit votre parcours de vie et tient systématiquement compte de vos souhaits, il vous donne un meilleur aperçu de votre situation financière et vous montre les opportunités, mais aussi les risques. Grâce à lui, vous contrôlez mieux votre situation financière et donc vous avez l'esprit plus serein.

    2.

    Investir, en quoi cela consiste-t-il précisément?

     

    Les Belges restent viscéralement attachés à leur vieux livret d'épargne bien-aimé. Pas moins de 278 milliards d'euros y reposent. Et ce alors que les taux sont historiquement bas. Dans notre pays, le taux d'intérêt minimum légal pour les livrets d'épargne réglementés est de 0,11 %. Avec un taux d'inflation moyen de 2 %, cela signifie en réalité que vos économies perdent rapidement de la valeur.

    Pire même, plus vous laissez longtemps votre argent sur votre livret d'épargne, plus votre pouvoir d'achat diminue. Et plus grave encore : vous risquez de perdre de l'argent !

    Un peu de bon sens, une feuille de route et un guide.

    Investir alors ? C'est assurément une option intéressante qui mérite d'être envisagée. On peut faire la comparaison avec un site internet de seconde main sur lequel joue la loi de l'offre et de la demande. Si les internautes sont nombreux à enchérir sur une voiture d'occasion, son prix augmente.

    C'est une bonne chose pour le vendeur, mais c'est moins intéressant pour celui qui souhaite acquérir la voiture à ce moment-là. Et inversement : si peu de gens sont intéressés par la voiture, le vendeur obtiendra un prix inférieur et c'est l'acheteur qui fera une bonne affaire.

    Tout le monde peut investir. Il n'est pas nécessaire d'être immensément riche. Il suffit d'avoir un peu de bon sens, une feuille de route claire et un guide fiable pour vous accompagner.

    Tout se passe en bourse.

    C'est là que les entreprises trouvent de l'argent frais pour se développer et/ou innover. Ce sont les investisseurs qui leur donnent cet argent, mais évidemment pas sans contrepartie : ils attendent quelque chose en retour. Car ce que veut tout investisseur avant tout, c'est tirer profit de son investissement.

    En échange de l'argent que vous investissez, vous détenez des obligations et des actions. Dans le cas d'une obligation, vous jouez le rôle d'une banque. Vous prêtez de l'argent à une entreprise et celle-ci vous verse des intérêts. En acquérant une action, vous devenez copropriétaire de l'entreprise et vous participez donc aussi aux bénéfices ou aux pertes.

    Les différences en un coup d'œil :

    • Action : fraction du capital total d'une entreprise. En tant que copropriétaire, vous participez aux bénéfices et aux pertes.
    • Obligation : preuve que vous avez prêté de l'argent à une entreprise. En contrepartie, cela vous rapporte des intérêts.
    • obligation d'État : outre les entreprises, les États sollicitent eux aussi des emprunts auprès du grand public. Un emprunt émis par un État s'appelle une obligation d'État.
    • Fonds : collecte l'argent apporté par divers investisseurs. Le fonds investit ensuite la totalité du capital dans divers produits d'investissement, comme des actions ou des obligations.


    Investir, c'est avant tout faire travailler son argent ! Vous investissez votre argent pour qu'il soit rentable à long terme. C'est plus risqué, mais si vous respectez quelques règles élémentaires, vous pouvez garder le contrôle.

     

    Attention, investir coûte de l'argent !

    Celui qui investit dans des actions, des obligations ou des fonds alimente aussi le trésor public, notamment via la taxe sur les opérations de bourse et le précompte mobilier sur les intérêts ou les dividendes.

    En outre, vous devez également tenir compte de la taxation des plus-values lors de la vente de fonds dont le portefeuille d'investissement détient au moins 10 % de titres à revenu fixe (tels que des obligations). La taxe est de 30 % sur la plus-value de la partie obligataire. Bonne nouvelle : les bénéfices sur les actions ou obligations cotées en bourse ne sont pas imposés. Enfin, toujours bon à prendre, la branche 23 et la branche 21 (voir plus loin) ne sont pas non plus soumises à la taxation des plus-values !

    3.

    D'abord épargner (un peu) et ensuite investir ?

     

    Si vous envisagez d'investir, il est préférable de vous constituer d'abord une réserve d'épargne. Cet argent doit toujours rester disponible et ne courir (pratiquement) aucun risque. Beaucoup de gens optent pour le livret d'épargne, car il répond parfaitement aux critères d'épargne (même si son rendement est faible). Mais ne laissez pas votre argent dormir trop longtemps et soyez particulièrement attentif à l'inflation (voir ci-dessus). S'il y a bien une chose que personne ne souhaite, c'est perdre du pouvoir d'achat ! 

    Une fois votre ‘réserve de sécurité’ constituée, réfléchissez bien à la façon dont vous allez diversifier (pour limiter les risques) et dynamiser vos investissements pour faire fructifier votre argent. Les possibilités sont nombreuses :

    • L'assurance vie composée de plusieurs investissements sous-jacents : soit en gestion propre, soit sous mandat. Elle vous permet de combiner la répartition des fonds pour plus de sécurité (en bénéficiant d'une gestion professionnelle) avec le rendement des actions, des obligations, etc. Une telle assurance vie offre également des avantages fiscaux très intéressants et constitue un bon outil pour préparer la transmission de votre patrimoine.
    • Le crowdfunding en immobilier : vous prêtez de l'argent à un promoteur immobilier contre une rémunération acceptable.
    • La bourse (voir ci-dessus) : avec un compte en bourse ou un compte-titres, vous pouvez principalement acheter des actions et des obligations afin de percevoir des dividendes ou de les revendre en faisant une plus-value. La bourse s'inscrit dans le cadre d'une stratégie d'investissement à long terme.
    • Des actions de SCPI : vous participez au financement de programmes immobiliers locatifs et vous percevez des revenus locatifs. Les SCPI sont disponibles en direct ou via une assurance vie. C'est une solution pratique pour combiner les avantages de deux produits d'investissement.
    • L'immobilier (locatif) : reste finalement un bon investissement si vous disposez d'un montant plus important.

    Investir dans l'immobilier (locatif), une option judicieuse ?

    Lorsque l'économie est florissante, l'inflation et le pouvoir d'achat s'envolent. Une excellente nouvelle si vous êtes propriétaire. L'inflation vous permet de majorer votre loyer et de percevoir un montant mensuel plus élevé. En plus, il y a de fortes chances pour que votre bien (et le terrain !) enregistre une forte plus-value après quelques années. Investir dans l'immobilier (locatif) peut donc être un choix judicieux !

     

    Tenez compte de la période de la vie dans laquelle vous vous trouvez.

    Le choix entre épargner et investir dépend aussi de plus en plus des périodes de notre vie et de nos différents objectifs :

    • Au début de sa vie professionnelle, on commence à s'assumer financièrement et on épargne pour pouvoir prendre un bon départ dans la vie.
    • À la trentaine, c'est l'âge où l'on fait des enfants et où l'on souhaite se fixer quelque part. C'est aussi le moment auquel on réalise ses premiers investissements financiers. Idéalement, il ne faut pas emprunter au maximum de ses capacités de remboursement. Ainsi, on dispose d'une marge de manœuvre et on peut même investir une partie de son argent.
    • À l'approche de la cinquantaine, on bénéficie habituellement de meilleurs revenus, les enfants sont plus âgés et on envisage donc d'investir pour ne pas payer trop d'impôts et/ou pour préparer sa pension.
    • Dès qu'on atteint la soixantaine, on souhaite recueillir les fruits de son patrimoine existant et préparer sa succession.

    4.

    Épargner via une assurance vie.

     

    Si vous souscrivez aujourd'hui une assurance vie, vous le faites probablement pour percevoir une certaine somme d'argent au terme du contrat ou en cas de décès.

    Absolument, l'assurance vie est un moyen sûr et fiscalement avantageux de mettre de l'argent de côté pour le jour où vous partirez à la retraite. C'est pour ça que l'assurance vie est de plus en plus considérée comme un moyen d'épargner à long terme. Toutefois, il ne faut pas confondre assurance vie et assurance décès. Cette dernière n'est versée qu'en cas de décès. 

    Pour de nombreuses personnes, l'épargne à long terme est un élément essentiel du troisième pilier du système des pensions. Au terme du contrat, une somme intéressante sera disponible pour le preneur d'assurance, voire peut-être même pour ses (petits-)enfants. Idéal donc, par exemple pour financer leurs études !

    L'assurance vie offre une grande flexibilité.

    Du moins pour ce qui est des versements. Vous êtes libre de verser ce que vous voulez – en tenant compte toutefois de la prime minimum fixée. La prime maximum de l'épargne à long terme est calculée en fonction des revenus professionnels nets imposables.

    Pour plus d'informations sur la flexibilité de ce système, n'hésitez pas à consulter notre blog ‘Épargner régulièrement, c'est possible avec une assurance vie’.

    L'assurance vie n'est pas un compte d'épargne !

    L'assurance vie est donc une forme d'épargne à long terme assortie d'excellents avantages fiscaux. Sachez toutefois que votre argent ne sera disponible qu'au terme du contrat. Quant au rachat votre assurance vie, ce n'est pas une bonne idée, car vous devrez payer des frais de sortie. Sans compter la sanction fiscale qui vous attend : le capital prélevé sera taxé à 33 % !

    Une très grande diversité.

    Épargner via une assurance vie ? Vous avez le choix entre différentes sortes d'assurances vie en fonction des moyens dont vous disposez, de votre profil d'investisseur (voir plus loin) et de votre objectif final.

    Les assurances vie de la branche 21 offrent la sécurité d'un rendement garanti, vous permettent d'épargner à votre propre rythme, et peuvent combiner l'épargne-pension et l'épargne à long terme.

    Dans le cas d'une assurance vie de la branche 23, il n'y a généralement pas de taux d'intérêt garanti. Le rendement dépend en effet d'un ou de plusieurs fonds d'investissement, au(x)quel(s) est adossée la police.

    Si ces fonds se portent bien, vous avez la perspective d'un bon rendement. S'ils sous-performent, vous risquez de perdre une partie de votre mise. Mais ce n'est pas toujours le cas, car il existe aussi des assurances vie de la branche 23 qui proposent une garantie de capital.

    Faites-vous aider par votre courtier

    En matière d'assurance vie de la branche 23, ce qui est important, c'est de bien savoir dans quoi vous investissez. Mieux vaut vous adjoindre les conseils professionnels d'un courtier. Il est bien placé pour comparer les polices de différentes compagnies. Il est également intéressant de savoir à combien s'élèvent les coûts d'un switch entre fonds sous-jacents, afin de pouvoir éventuellement corriger votre stratégie d'investissement si les résultats ne sont pas au rendez-vous.

    5.

    Existe-t-il encore d'autres façons d'épargner?

     

    Le chemin vers un livret d'épargne bien garni est long, difficile et semé d'embûches. Qui plus est : en raison de la faiblesse des taux d'épargne, il est davantage question d'un marathon que d'un ‘sprint’. Chaque petit geste compte pour y arriver ! Voici quelques conseils utiles. Ils nécessitent peu d'efforts, mais vous permettent d'alléger la facture en fin de compte.

    1. Ayez une idée précise de vos dépenses, de vos revenus et de votre budget (voir ‘plan financier’ ci-dessus) 

    Pour épargner de manière réfléchie, une bonne idée est de commencer par examiner attentivement vos habitudes d'épargne. Faites régulièrement le point sur vos revenus, vos dépenses, et votre budget. Certaines banques intègrent un calculateur de budget dans leur appli, mais vous trouverez également de nombreux outils pratiques et utiles dans l'App Store, comme Spendo et Money Pro.

    1. Pensez à l'épargne à long terme

    Évidemment, l'argent sur votre compte à vue est immédiatement disponible pour payer en magasin ou sur internet. S'il est placé sur votre compte d'épargne, vous devez d'abord le transférer sur votre compte à vue, ce qui constitue un garde-fou contre les achats impulsifs. Si vous n'avez pas besoin de votre argent dans l'immédiat, l'épargne à long terme vous offre un rendement plus élevé qu'un compte d'épargne classique.

    1. Appliquez la ‘méthode la râpe à fromage’.

    Cette méthode consiste à plafonner systématiquement le solde de votre compte à vue à un montant arrondi. Par exemple, si votre compte affiche un solde de 513,84 €, transférez d'emblée 0,84 € sur votre compte d'épargne. Mais rien ne vous empêche d'être plus ambitieux, en arrondissant par exemple à la dizaine ou à la centaine d'euros (dans notre exemple, à 510 € ou à 500 €). Ainsi, votre compte d'épargne croîtra lentement, mais de manière ‘ludique’.

    1. N'hésitez pas à vous lancer un défi. 

    Efforcez-vous d'épargner chaque mois un montant fixe et augmentez progressivement votre objectif. Vous pouvez même prévoir une récompense à la clé si vous y parvenez, voire même si vous dépassez votre objectif.

    1. Comparez les prix et les tarifs.

    Nombreux sont ceux qui restent obstinément fidèles à leur supermarché, à leur fournisseur de gaz, à leur compagnie d'assurance, à leur opérateur téléphonique, etc. C'est une grave erreur, car cela vaut souvent la peine de changer. Donc sortez la calculette, rendez-vous sur les sites de comparaison, vérifiez les divers contrats et promos, et découvrez l'économie substantielle que vous pouvez réaliser.

    1. Visez un rendement plus élevé.

    Ce conseil s'inscrit dans le même ordre d'idée que le précédent. La plupart des grandes banques s'en tiennent au taux d'intérêt minimum légal de 0,11 % sur les comptes d'épargne réglementés. Néanmoins, le marché de l'épargne compte plusieurs challengers dont le rendement dépasse largement le taux habituel. Donc ici aussi, le mot d'ordre c'est de comparer.

    1. Remboursez vos dettes.

    Vous recevez une promotion ? Vous faites un bel héritage ? Vos actions enregistrent une jolie plus-value ? Peut-être pouvez-vous utiliser cet argent frais pour rembourser anticipativement vos dettes. En effet, un crédit est généralement assorti d'intérêts, lesquels disparaissent lorsque vous le remboursez. Attention : si vous soldez un emprunt, le créancier est susceptible de vous réclamer une indemnité de remploi.

    1. Payez à temps !

    Le dernier conseil est peut-être le plus facile de tous à appliquer. Les retards de paiement entraînent souvent de fâcheux frais administratifs. Or de telles dépenses supplémentaires peuvent facilement être évitées en prévoyant un rappel dans votre agenda en ligne.
     

    6.

    Partant pour investir ? Voici comment faire!

     

    Convaincu vous aussi de franchir le pas et d'investir ? Dans ce cas, faites travailler votre argent plutôt que de le laisser dormir. Voici comment faire :

    Premier bon conseil : surtout, n'y allez pas tout seul.

    Commencez par rechercher quelqu'un pour vous accompagner et vous guider. Ne vous focalisez pas sur ce que coûte un conseil en investissement, prêtez surtout attention à tous les aspects qu'il comporte. Un bon conseil en investissement peut vous aider :

    • à bien définir votre objectif (quel rêve souhaitez-vous réaliser ?) ;
    • à déterminer votre profil d'investisseur (quel risque acceptez-vous de prendre ?) ;
    • à établir un plan d'investissement à long terme (comment vous y prendre ?) ;
    • à sélectionner les bons fonds d'investissement (comment diversifier le risque ?) ;
    • à appréhender et à comprendre les marchés boursiers et la façon dont ils évoluent ;
    • à vous fier à votre plan lorsque les marchés boursiers sont instables ;
    • à adapter votre plan d'investissement en cas d'évolution du marché, de vos objectifs ou de votre situation personnelle.

    Deuxième bon conseil : trouvez le bon courtier.

    Le plus grand risque quand on investit est de ne pas savoir ce que l'on fait. Heureusement, vous pouvez compter sur nos courtiers expérimentés. Répondez ensemble aux questions ci-dessus, déterminez quel type d'investisseur vous êtes (voir plus loin) et recherchez le rendement optimal.

    Troisième bon conseil : prenez votre temps.

    Consacrez tout le temps et l'attention nécessaires à déterminer votre profil et à sélectionner les actions ou les fonds. Ce n'est possible que si vous vous renseignez auprès d'un conseiller. Ensuite, il est important de suivre les secteurs et les entreprises dans lesquels vous investissez. Ainsi, vous découvrirez peu à peu comment leurs performances affectent les marchés boursiers. Sachez en tout cas que les marchés boursiers peuvent être très volatils... Mais aussi que votre rendement au bout d'une semaine, d'un mois ou même d'un an ne préjuge en rien du rendement que vous obtiendrez au terme de votre investissement.

    Curieux de connaître votre profil d'investisseur ?

    Chaque investisseur est unique. L'un sera disposé à prendre plus de risques dans l'espoir d'obtenir un meilleur rendement. Un autre préférera jouer la carte de la sécurité et se contentera donc d'un rendement plus faible. Votre profil d'investisseur, ou profil de risque, indique quel type d'investisseur vous êtes précisément.

    Comment détermine-t-on exactement ce profil ? On vous soumet habituellement quelques questions sur des sujets tels que vos objectifs d'investissement, vos connaissances et votre expérience générales en matière d'investissement, votre situation financière, etc.

    Vos réponses permettent de dresser clairement votre profil d'investisseur. 

    tijdslijn

    7.

    Les 7 péchés capitaux de l'investisseur débutant.

     

    Les péchés capitaux suivants sont des écueils que l'on rencontre fréquemment parmi ceux qui font leurs premiers pas dans le monde de l'investissement. Lisez-les attentivement et tirez-en les leçons, bonne chance !

    1. L'orgueil

    Investir votre argent plutôt que le placer sur un compte d'épargne ? Une alternative intéressante pour le rentabiliser. Il est toutefois impératif de bien évaluer les risques au préalable pour obtenir le résultat souhaité. Plus le risque est grand, plus la probabilité de gain mais aussi de perte est élevée.

    1. L'avarice

    Lorsque vous placez votre argent dans un produit d'investissement, vous le faites généralement dans la perspective d'un rendement. Les résultats du passé ne constituent cependant pas une garantie pour l'avenir. Sachez que votre rendement peut être grevé de frais. Malheureusement, les novices en investissement ont tendance à les négliger... Donc lisez bien tous les petits caractères avant de souscrire à un produit ! 

    1. La gourmandise

    Lors de la composition de votre portefeuille d'investissement, ne misez pas trop sur un seul actif, aussi prometteur soit-il. Plus les actifs seront diversifiés, plus le risque sera fragmenté, et donc plus le danger d'un revers financier sera faible : actions, obligations, or, immobilier, énergie, etc. Mais diversifiez aussi les actions de différents secteurs et de différentes régions. 

    1. La paresse

    Les investisseurs débutants commettent parfois l'erreur de suivre aveuglément les conseils des autres. Il est important de vous renseigner aussi par vous-même sur l'entreprise ou le secteur dont vous envisagez d'acquérir des actions. Acheter ou vendre parce que tout le monde le fait n'est pas toujours une bonne décision. Rappelez-vous la faillite de Lehman Brothers.

    1. La luxure

    Lorsque vous souscrivez à un produit d'investissement, sachez de quoi il est composé. En effet, les activités sous-jacentes ne sont pas toujours très éthiques. Pensons par exemple ici à l'industrie de l'armement ou aux industries extrêmement polluantes. Pour être sûr d'un investissement socialement responsable, souscrivez à un fonds d'investissement éthique ou durable (il y a une nuance !) (voir aussi plus loin : ‘L'investissement durable’). 

    1. L'envie

    Comme on l'a dit ci-dessus : les résultats du passé ne constituent pas une garantie pour l'avenir. Investir comporte toujours des risques, et il faut donc tenir compte d'une perte éventuelle. En adoptant une vision à long terme, vous augmentez vos chances de réussite. Car à court terme, les émotions peuvent provoquer des fluctuations importantes.

    1. La colère

    Tout investisseur désire acheter bon marché et vendre au prix fort. Mais attendre le moment idéal peut durer longtemps. Si vous savez dans quoi vous investissez votre argent et quel est le risque que vous prenez, vous devez saisir les opportunités lorsqu'elles se présentent. Vous n'en tirerez peut-être pas le meilleur rendement, mais vous n'aurez pas non plus la frustration de manquer des occasions. Bref, ne vous laissez pas guider par l'impulsivité. 

    • En étalant vos versements (par exemple mensuellement), vous limitez le risque de souscrire à un mauvais moment.
    • Si la valeur de votre fonds baisse, vous achèterez à un cours plus intéressant le mois suivant.

    8.

    Et qu'en est-il de l'investissement durable ?

     

    Ceux qui visent pour leur investissement un objectif plus élevé, peuvent opter pour un investissement éthique ou durable. De l'eau pure, plus écologique, moins d'émissions de gaz à effet de serre, de l'énergie éolienne, pas d'armes... Un fonds d'investissement durable choisit spécifiquement d'investir de manière éthique. 

    Outre le rendement, ce genre de fonds s'efforce également de contribuer à un monde meilleur. L'investissement durable exige donc un effort et un choix conscient pour trouver un équilibre entre les aspects financiers et un certain nombre de principes. En termes de performance, des études montrent que les investissements durables égalent, voire même dépassent, les investissements classiques.

    Le fonctionnement d'un fonds durable ou éthique diffère peu d'un fonds d'investissement classique. Les organismes financiers peuvent faire appel à un cabinet de conseil indépendant pour les aider à développer des produits d'investissement durables.

    Comment être sûr qu'ils sont réellement durables ?

    Afin de rendre plus transparente l'offre d'investissements durables, la Commission européenne a adopté le règlement Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). Celui-ci oblige les acteurs et conseillers financiers à classer les produits financiers dans l'une des catégories suivantes :

    1. Les produits financiers non durables, qui ne poursuivent pas d'objectifs en matière de durabilité.

    2. Les produits financiers avec des caractéristiques ESG, qui ne poursuivent pas d'objectifs spécifiques de durabilité, mais qui favorisent les aspects environnementaux (Environment), sociaux (Social) ou de bonne gouvernance (Governance) dans le cadre de leur stratégie d'investissement.

    3. Les produits financiers avec des objectifs durables, qui vont encore un peu plus loin et qui poursuivent un réel objectif de durabilité. Concrètement, ils veulent avoir un effet positif sur l'environnement et la société. C'est pourquoi on parle aussi de fonds d'impact.

    L'investissement durable permet-il d'obtenir un meilleur rendement ?

    Les principaux distributeurs de produits financiers durables en Belgique sont les grandes banques qui, outre des ‘investissements durables’, proposent aussi des ‘investissements classiques’. 

    Dirk Coeckelbergh, qui a écrit plusieurs livres sur l'investissement éthique et durable, estime que si les grandes banques veulent être vraiment cohérentes, elles devraient rendre l'ensemble de leur offre durable. « Les grandes banques vendent des fonds durables, moins pour rendre le monde meilleur que parce qu’ils offrent de meilleurs rendements à long terme que les fonds ordinaires et ce, avec moins de risques.

    Si une banque avance cet argument, elle n’a pas d’autre choix que de rendre toute sa gamme durable. Car pourquoi une banque ou un gestionnaire de fonds proposerait-il encore des fonds ordinaires ? Pratiquement toutes les études montrent qu'à long terme, les investissements éthiques offrent un rendement plus élevé ou au minimum équivalent à celui des formules d’investissement classiques. Tout le monde est d’accord sur ce plan, » selon Coeckelbergh.

    6 étapes pour investir de manière responsable

    Ne manquez pas de lire cet article instructif de L'Echo

    9.

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    Vous rendez votre vie unique : aujourd'hui et plus tard. Nous vous souhaitons le meilleur, à vous-même et à tous ceux qui vous sont chers. Surtout en ce qui concerne la réalisation de vos rêves. Parce que vos idées et vos projets nous inspirent pour trouver des solutions réalisables. Y compris en matière d'épargne et d'investissement (durable).

     

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