4 façons dont la crise exerce un impact sur votre pension

De plus en plus de Belges sont convaincus que la pension légale ne suffira pas pour maintenir leur niveau de vie quand ils auront pris leur retraite. Une seconde, voire une troisième pension complémentaire sont donc nécessaires. Mais quelle est l'influence de la crise ?

Dans cet article

    1.Fonds de pension ou assurance-groupe ?

    Si vous bénéficiez d'une pension de second pilier via votre employeur, il faut faire attention. Si vous avez un fonds de pension, son rendement dépendra des prestations du fonds. Et celles-ci peuvent être positives, mais aussi négatives. Risquez-vous d'avoir un rendement négatif ? Non, car votre employeur doit l'adapter si nécessaire. Cette obligation n'enthousiasme pas tous les employeurs… Une assurance-groupe, par contre, ne pose aucun problème à votre employeur. Dans ce cas, vous bénéficiez d'un rendement garanti.

    Si vous n'avez pas encore d'assurance-groupe ou de fonds de pension, il se peut que votre employeur préfère attendre encore un peu avant de souscrire une telle pension d'entreprise. Le futur est incertain à cause de la crise.

     

    2.Travailler plus longtemps ?

    Le système de la pension légale suscite bien des discussions depuis un moment déjà : c'est connu. Le vieillissement de la population met le système sous pression et des voix s'élèvent, qui préconisent d'autres méthodes (davantage de capitalisation, travailler plus longtemps…). Politiquement parlant, de telles décisions sont très difficiles. Différents pays européens ont relevé l'âge légal de la pension, mais la Belgique reste dans l'expectative. Reste à savoir combien de temps notre pays van s'en tenir à ce point de vue.

     

    3.Une petite tirelire

    Ceux qui investissent leur argent dans des solutions risquées pourraient bien perdre de l'argent à cause de la crise. Et la tirelire pour les vieux jours devient de plus en plus maigre.

     

    4.Le fonds d'épargne-pension paie moins

    L'épargne-pension peut être constituée via un compte d'épargne-pension ou une assurance-pension. Si vous avez choisi la dernière option, vous n'avez pas de souci à vous faire. Son rendement est garanti, même si celui-ci (y compris la participation bénéficiaire variable) est plus faible qu'avant la crise.

    Si vous avez épargné pour votre pension via un compte d'épargne-pension auprès d'une banque, vous risquez d'être moins chanceux. Comme vos cotisations sont versées dans un fonds de pension, et que ses prestations fluctuent avec les bourses, le rendement des années passées est très faible. Pire encore, nombreux sont ceux qui ont même perdu de l'argent ces derniers temps.

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