De tijd van mijn leven: ondernemen. De start-up.

Mobile Locker

Innovatief product in volle scale-up-fase

Jef Van Hyfte en Koen Mortelmans startten hun onderneming vanuit een concrete behoefte die ze zelf hadden. Ze waren niet de enigen die zaten te wachten op Mobile Locker, zo bleek.

Mobile Locker
Dans cet article

    Verleden

    Vanwaar het idee om te starten als ondernemer?
    Jef van Hyfte:“Dat was echt na een eurekamoment. Mijn vrouw en ik waren op vakantie in Spanje en lagen op het strand. We wilden even de zee in en we vroegen ons af waar we onze persoonlijk spullen konden laten. ‘Als we hier nu eens een locker hadden,’ verzuchtte mijn vrouw. Et voilà, het idee voor Mobile Locker was geboren. Terug bij onze handdoek heb ik meteen Koen gebeld, een goede vriend en nu co-founder van Mobile Locker. Na de vakantie zijn we er meteen in gevlogen om alles verder uit te pluizen en de eerste prototypes uit te werken. Dat is 6 jaar geleden ondertussen.”

    Jullie gingen meteen internationaal. Een bewuste keuze?
    “Het idee leek ons in eerste instantie vooral geschikt voor het strand. Daarom startten we inderdaad eerst met strandlockers in Spanje. Die kregen wat persaandacht en vanaf dan ging het snel. Onze firma bevindt zich wel in België en de lockers worden ook voor een groot deel in België gemaakt. Na die eerste prototypes zijn we nog verder gegaan in de ontwikkeling, hebben we ook eigen software toegevoegd bijvoorbeeld. En nu staan we op meer dan 100 festivals, van Aruba tot Frankrijk, maar ook events, stranden, skipistes … “

    Je was al zelfstandige toen je aan dit avontuur begon. Was het voor jou een kleine stap naar een eigen onderneming?
    “Nee, eigenlijk niet. Ik werkte als freelancer, dus dit was toch wel helemaal nieuw voor mij. Ook voor Koen trouwens, mijn mede-zaakvoerder. We hebben wel het geluk dat onze investeerders gepokt en gemazeld zijn in de zakenwereld. Ze zijn voor ons een soort raad der wijzen en ze staan ons bij met advies. Maar het blijft toch heel spannend, zo’n scale-up leiden.”

    Hoe voelden die eerste maanden en jaren?
    “Het voelt als een sneeuwbal die begint te rollen en blijft rollen… Nu nog trouwens. Je leeft toch een beetje op adrenaline. Je staat elke dag voor nieuwe uitdagingen en vragen, loopt tegen muren, raapt jezelf weer op en gaat verder. En net daaruit leer je. Ik geloof dat je als ondernemer echt optimistisch van geest moet zijn, vertrouwen in je product moet hebben en volharden. Anders haal je het niet.”

    « Un entrepreneur doit être optimiste, croire en son produit et persévérer. Sinon on n’y arrive pas. »

    Présent

    À quel genre de défis êtes-vous confronté au jour le jour ?
    « Il y a bien sûr les questions commerciales auxquelles il faut trouver une réponse, comme par exemple comment renforcer notre produit sur le marché, dans quels pays travailler en priorité… Ce sont à chaque fois des décisions à prendre, mais on n’est jamais totalement sûr que ce sont les bonnes. Après il y a d’autres problèmes, comme les personnes qui essayent de nous copier ou qui tentent de profiter. Ce sont là plutôt des questions juridiques, mais on s’y heurte aussi, évidemment. »

    Sur quoi vous concentrez-vous à l’heure actuelle ?
    « Nous essayons surtout à présent d’activer davantage certains segments de marché et de mettre des unités plus rapidement sur le marché. À part ça, nous travaillons intensément à notre organisation et à comment adapter celle-ci à notre croissance. C’est un véritable exercice d’équilibriste : quand nous n’arrivons plus à suivre les ventes, le tout est d’engager les bonnes personnes, ce qui a pour effet de booster à nouveau les ventes. Reste d’autres questions comme : avec qui nous associons-nous pour nous développer ? Beaucoup de décisions importantes au même moment, donc. »

    « C’est une phase qui ne laisse pas beaucoup de temps libre, mais le sentiment de véritablement construire quelque chose fait beaucoup de bien »

    Que reste-il de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?
    « Pour être franc, il reste peu de place pour la vie privée. Malheureusement, les amis décrochent souvent vite. Tout le monde n’arrive pas à comprendre que vous n’ayez vraiment plus de temps libre. J’ai une famille, des enfants, donc quand j’ai un peu de temps, je le passe avec eux. Pour l’instant je ne trouve pas cela trop grave. L’entreprise fait partie de la famille et le sentiment de véritablement construire quelque chose fait beaucoup de bien. Dans la phase start-up ou scale-up, c’est sans doute inévitable. Je ne me fais donc pas d’illusions et pars du principe que cela va prendre encore un peu de temps avant de pouvoir retrouver l’équilibre. »

    Futur

    Votre entreprise est encore jeune, mais pensez-vous parfois à la retraite ?
    « Je vois un peu l’entreprise comme ma retraite. Disons que je ne compte pas du tout sur l’État. En tant qu’entrepreneur, vous devez être parfaitement conscient des risques liés à l’entrepreneuriat. Je veille donc à être bien assuré. Je suis attentif à ce genre de choses, surtout pour ma famille. On ne sait jamais ce qui peut arriver. »

    Comment voyez-vous Mobile Locker dans 10 ans ?
    « D’ici là, nous voulons être présents dans le monde entier, à des festivals, à la plage, dans les stations de ski, mais aussi dans les villes intelligentes. Une grande entreprise donc, lancée depuis Anvers. C’est l’avenir qui nous dira si nous restons basés en Belgique ou bougeons à l’étranger. »

    « Dans 10 ans, nous voulons être présents dans le monde entier »

    À propos de Mobile Locker
    Jef Van Hyfte et Koen Mortelmans ont fondé Mobile Locker en 2012. Après deux levées de fonds et une forte expansion, l’entreprise aux huit actionnaires se situe désormais dans la phase scale-up et compte désormais huit employés.

    Partagez cet article